« Le prophète » de Khakil Gibran est un livre publié en 1923 qui connut un immense succès à sa sortie. Il fait parti des best seller du 20ème siècle, traduit dans plus de 20 langues.
Le livre traite de Almustapha, un homme sage et généreux, aimé de tous dans le village dans lequel il a vécu 12 ans. Le jour de son départ, les villageois, attristés et inquiets de sa perte, lui posent des questions sur certaines choses de la vie. Je vous retranscrit l’extrait traitant du travail.
Vous êtes entrepreneurs, dirigeants de TPE, PME, je vous propose de participer à un afterwork sur le thème du bien-être au travail:
JEUDI 19 MAI DE 17H45 à 19H30
BRASSERIE ALTA MENTE
8 PLACE DU PEUPLE 42000 SAINT-ETIENNE
Nombre de places limitées
Participation aux frais 10 € (buffet)
(à régler sur place )
Après avoir identifiées les difficultés que peuvent rencontrer les dirigeants dans la conduite de leurs affaires, nous essaierons de cerner les conséquences négatives que peut avoir une absence de prise en compte de sa santé psychologique. Nous terminerons par une présentation du business coaching basée, notamment, sur la psychologie positive (« étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions »)
Voilà ce que nous entendons par expérience optimale :
C’est ce que ressent le navigateur quand le vent fouette son visage et que le bateau fend la mer – les voiles, la coque, le vent et la mer créent une harmonie qui vibre dans ses veines ;
C’est ce qu’éprouve l’artiste peintre quand les couleurs s’organisent sur le canevas et qu’une nouvelle oeuvre (une création) prend forme sous la main de son créateur ébahi ;
C’est le sentiment d’un père (ou d’une mère) face au premier sourire de son enfant
(Czikszentmihalyi, 2004)
Mihalyi Czikszentmihalyi est un professeur de psychologie à l’université de Claremont en Califormie qui a mis en évidence le phénomène de flow ou d’expérience optimale. Il s’agit de l’état dans lequel se trouve un individu fortement engagé dans une activité pour elle-même. Le flow est le fruit de la bonne combinaison entre compétences mobilisables par rapport à un défi à atteindre.
En étudiant les artistes dans leur activité créative, il a travaillé autour de l’état d’implication optimal dans une tâche qui entraîne une très grande maîtrise dans celle-ci, accompagnée d’un bouleversement des perceptions extérieures, à travers une focalisation sur l’action que l’on mène. Il a baptisé cet état le « flow » (en français le flux) car les personnes interviewées parlait d’un état de grande fluidité où tout coule, tout s’enchaîne avec une impression de facilité.
Il a par la suite étudié les conditions d’apparition de cette expérience optimale ainsi que ses caractéristiques , qui sont notamment :
La tâche entreprise est réalisable, mais constitue un défi et exige une aptitude particulière
L’individu se concentre pleinement sur ce qu’il fait, sans se laisser distraire
La cible visée est claire et l’activité en cours fournit une rétroaction immédiate
La personne exerce le contrôle sur ses actions
La préoccupation de soi disparaît, mais paradoxalement, le sens du soi est renforcé à la suite de l’expérience optimale
19h00 : conférence « gesticulée » sur le thème de la motivation et du plaisir au travail. A partir d’expériences vécues, seront présentés les principaux fondements de la motivation au travail et du bien-être en environnement professionnel (basé sur les apports de la psychologie positive*)
19h45 : échanges/discussions/témoignages autour du thème
20h30 : poursuite des échanges autours de boissons et mignardises
21h00 : fin de la soirée
Au plaisir de vous retrouver nombreux !
*la psychologie positive est une discipline de la psychologie clinique développée depuis le début des années 2000, pour l’essentiel en Amérique du Nord, qui vise à l’étude scientifique des éléments favorisant l’épanouissement de la personne et le développement de la société.
Qu’est-ce qui nous motive à travailler ? Le salaire, les primes, la reconnaissance de nos supérieurs c’est-à-dire des gratifications externes ? Pour partie, oui. Bien évidemment.
Pourtant, et pour l’essentiel, la motivation au travail dépend de trois facteurs bien différents :
l’autonomie que nous trouvons (que l’on nous accorde ?) dans notre travail,
la maîtrise que nous acquérons
le sens que nous lui donnons (sa pertinence)
Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que ces trois facteurs, plus encore que les gratifications, déterminent notre implication et notre engagement.
autonomie, maîtrise et recherche de sens sont les principaux moteurs de la motivation
Si la prime est incitative pour des tâches basiques, qui ne demandent pas d’efforts de réflexion, elle devient limitante lorsqu’elle est associée un travail plus élaboré de réflexion, de créativité, de recherche de solutions.
La vidéo ci-après vous parle de l‘expérience de Duncker, de la théorie de la motivation, des expériences d’organisations innovantes qui demandent à leurs ingénieurs, pendant un temps, d’arrêter de travailler et de faire ce qu’ils désirent, où et comme ils le souhaitent, afin de trouver de nouvelles idées motivantes (on connaît Google – même si cela n’évolue pas dans le bon sens actuellement– mais aussi Atlassian une entreprise australienne de logiciels). Vous entendrez également parler du R.O.W.E (Result Only Work Environment) qui est un mode d’organisation dont la seule contrainte est la réalisation d’objectifs dans les délais fixés, et cela sans contraintes d’horaires, de lieu, de hiérarchie…